Des individus armés ont attaqué hier matin le poste de l’armée malienne à Nampala dans la région de Ségou. Le gouvernement fait état d’un bilan provisoire de 17 morts et plus d’une trentaine de blessés dans les rangs des forces maliennes. Alors qu’un groupe armé a revendiqué l’attaque, le gouvernement de son côté se veut prudent et parle d’une « attaque terroriste coordonnée ».
L’attaque s’est déroulée tôt ce mardi matin. Selon plusieurs sources, des assaillants lourdement armés à bord de véhicules et de motos ont fait irruption dans la localité de Nampala située au centre du Mali. Pris de court les militaires maliens se sont repliés à Diabaly, à plus d’une centaine de kilomètres de Nampala. Cette information est confirmée par le ministre de la défense qui parle d’ « une attaque terroriste puissante et coordonnée ».
«L’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peuhle et la restauration de la justice » a revendiqué à notre rédaction cette attaque.
Suite à cette attaque, le chef de l’Etat a convoqué un conseil restreint de défense à l’issue duquel le gouvernement a donné un bilan de 17 morts parmi les forces maliennes, une trentaine de blessés et du matériel emporté. Selon le gouvernement, l’armée a repris le contrôle de la ville depuis hier soir et prépare une riposte contre les assaillants.
Hier dans la soirée, l’organisation terroriste Ançar dine a aussi revendiqué l’attaque du poste militaire de Nampala. Pourtant dans la journée, elle avait été revendiquée par l’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peulh.
Selon le ministre malien de la défense, l’armée a repris le contrôle de Nampala et une riposte est engagée pour traquer les assaillants. Concernant la revendication de l’attaque par un mouvement armé peuhl, le ministre se veut prudent et affirme que des mesures sont en cours pour identifier le mode opératoire et faire le lien avec tel ou tel groupe.
Tiéman Hubert Coulibaly ministre de la défense
« Malheureusement depuis le conseil de défense le bilan s’est un peu aggravé. Nous avons perdu 17 hommes.Nous comptons à peu prés 35 blessés qui tous ont été acheminés vers des unités de soins dans la région de Ségou et dans la ville de Ségou pour être pris en charge efficacement. La situation opérationnelle est que les FAMAS contrôlent la ville de Nampala et une action réponse est engagée à ce qui s’est passé. Il s’agira de traquer, de retrouver et de détruire les dispositifs terroristes que nous trouvons dans les jours à venir. Nous ferrons en sorte que cette attaque terroriste coordonnée qui s’est portée sur nos positions à Nampala fasse objet d’une réponse appropriée. Actuellement, les services spécialisés procèdent à l’analyse du mode opératoire afin d’identifier par rapport à l’action de tel ou tel groupe. Un groupe a fait une revendication. Nous sommes prudents ».
Joint par notre rédaction, l’adjoint au maire de Nampala présent dans la ville affirme qu’il n’y avait aujourd’hui jusqu’à 16h30 aucun soldat dans sa localité.
Malgré les deux revendications de l’attaque de Nampala, le ministre porte parole du gouvernement parle d’investigations pour déterminer les auteurs de l’acte. Selon lui, « avec autant de morts, beaucoup vont tirer la couverture à eux » et qu’il est possible d’avoir « une troisième revendication ».
Mountaga Tall, ministre de la communication, porte parole du gouvernement…
« Une première revendication a été faite, nous avons une seconde revendication, peut être qu’il en aura trois. Au delà des revendications, le gouvernement du Mali va aller dans des enquêtes, dans des investigations. Maintenant qu’il y a eu autant de morts, beaucoup vont tirer la couverture à eux, mais nous ferrons le travail qu’il faut pour savoir qui exactement a fait cela. Le président de la République a tenu à donner des instructions très précises sur la suite. D’abord, sécuriser les populations attaquées. Nampala a été reprise, les forces armées maliennes y sont. Le président de la République a instruit qu’il ait une coopération entre toutes les forces présentes dans cette zone. Le chef de l’Etat à aussi souhaité qu’un hommage mérité soit rendu à tout soldat qui tombe sur le champ d’honneur et ses hommages seront rendus sous son égide personnellement ».
Après leur forfait les assaillants se seraient retirés de la ville, selon le maire de Diabaly, localité située à 120 kilomètres de Nampala. Toutefois, l’attaque aurait créé la psychose au sein de la population qui est restée terrée dans les maisons toute la journée. Selon le maire, plusieurs blessés ont été évacués dans sa ville ou à Ségou.
Omar Diakité, maire de Diabaly est joint au téléphone par Sékou Gadjigo quelques heures après l’attaque.
« Bien sûr, il y a des blessés qui sont arrivés dans le CSCOM de Diabaly. Il y a un blessé qui est décédé et la population a fait son inhumation. Tu sais que la distance Diabaly-Nampala fait 120 kilométrés. Effectivement quand j’ai appris la nouvelle, j’ai essayé de joindre le maire mais il était sur répondeur. Directement j’ai joint le maire adjoint qui était sur place. Il m’a dit que lui aussi, il n’est pas sorti. Mais après l’attaque les assaillants sont partis ».
Les assaillants sont ils toujours à Nampala ?
« Non, ils ne sont plus là-bas après leur forfait ils sont partis. On a commencé a évacué les blessés à Ségou. La situation est calme à Diabaly. Il n’ y a pas du tout de panique. Les blessés sont venus, il y a longtemps et on les a évacués à Ségou ».
Avez-vous une idée sur l’identité des assaillants ?
« Nous n’avons aucune idée sur ceux qui ont commis cette attaque. »
«L’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peuhle et la restauration de la justice » a revendiqué à notre rédaction cette attaque.
Suite à cette attaque, le chef de l’Etat a convoqué un conseil restreint de défense à l’issue duquel le gouvernement a donné un bilan de 17 morts parmi les forces maliennes, une trentaine de blessés et du matériel emporté. Selon le gouvernement, l’armée a repris le contrôle de la ville depuis hier soir et prépare une riposte contre les assaillants.
Hier dans la soirée, l’organisation terroriste Ançar dine a aussi revendiqué l’attaque du poste militaire de Nampala. Pourtant dans la journée, elle avait été revendiquée par l’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peulh.
Selon le ministre malien de la défense, l’armée a repris le contrôle de Nampala et une riposte est engagée pour traquer les assaillants. Concernant la revendication de l’attaque par un mouvement armé peuhl, le ministre se veut prudent et affirme que des mesures sont en cours pour identifier le mode opératoire et faire le lien avec tel ou tel groupe.
Tiéman Hubert Coulibaly ministre de la défense
« Malheureusement depuis le conseil de défense le bilan s’est un peu aggravé. Nous avons perdu 17 hommes.Nous comptons à peu prés 35 blessés qui tous ont été acheminés vers des unités de soins dans la région de Ségou et dans la ville de Ségou pour être pris en charge efficacement. La situation opérationnelle est que les FAMAS contrôlent la ville de Nampala et une action réponse est engagée à ce qui s’est passé. Il s’agira de traquer, de retrouver et de détruire les dispositifs terroristes que nous trouvons dans les jours à venir. Nous ferrons en sorte que cette attaque terroriste coordonnée qui s’est portée sur nos positions à Nampala fasse objet d’une réponse appropriée. Actuellement, les services spécialisés procèdent à l’analyse du mode opératoire afin d’identifier par rapport à l’action de tel ou tel groupe. Un groupe a fait une revendication. Nous sommes prudents ».
Joint par notre rédaction, l’adjoint au maire de Nampala présent dans la ville affirme qu’il n’y avait aujourd’hui jusqu’à 16h30 aucun soldat dans sa localité.
Malgré les deux revendications de l’attaque de Nampala, le ministre porte parole du gouvernement parle d’investigations pour déterminer les auteurs de l’acte. Selon lui, « avec autant de morts, beaucoup vont tirer la couverture à eux » et qu’il est possible d’avoir « une troisième revendication ».
Mountaga Tall, ministre de la communication, porte parole du gouvernement…
« Une première revendication a été faite, nous avons une seconde revendication, peut être qu’il en aura trois. Au delà des revendications, le gouvernement du Mali va aller dans des enquêtes, dans des investigations. Maintenant qu’il y a eu autant de morts, beaucoup vont tirer la couverture à eux, mais nous ferrons le travail qu’il faut pour savoir qui exactement a fait cela. Le président de la République a tenu à donner des instructions très précises sur la suite. D’abord, sécuriser les populations attaquées. Nampala a été reprise, les forces armées maliennes y sont. Le président de la République a instruit qu’il ait une coopération entre toutes les forces présentes dans cette zone. Le chef de l’Etat à aussi souhaité qu’un hommage mérité soit rendu à tout soldat qui tombe sur le champ d’honneur et ses hommages seront rendus sous son égide personnellement ».
Après leur forfait les assaillants se seraient retirés de la ville, selon le maire de Diabaly, localité située à 120 kilomètres de Nampala. Toutefois, l’attaque aurait créé la psychose au sein de la population qui est restée terrée dans les maisons toute la journée. Selon le maire, plusieurs blessés ont été évacués dans sa ville ou à Ségou.
Omar Diakité, maire de Diabaly est joint au téléphone par Sékou Gadjigo quelques heures après l’attaque.
« Bien sûr, il y a des blessés qui sont arrivés dans le CSCOM de Diabaly. Il y a un blessé qui est décédé et la population a fait son inhumation. Tu sais que la distance Diabaly-Nampala fait 120 kilométrés. Effectivement quand j’ai appris la nouvelle, j’ai essayé de joindre le maire mais il était sur répondeur. Directement j’ai joint le maire adjoint qui était sur place. Il m’a dit que lui aussi, il n’est pas sorti. Mais après l’attaque les assaillants sont partis ».
Les assaillants sont ils toujours à Nampala ?
« Non, ils ne sont plus là-bas après leur forfait ils sont partis. On a commencé a évacué les blessés à Ségou. La situation est calme à Diabaly. Il n’ y a pas du tout de panique. Les blessés sont venus, il y a longtemps et on les a évacués à Ségou ».
Avez-vous une idée sur l’identité des assaillants ?
« Nous n’avons aucune idée sur ceux qui ont commis cette attaque. »