Plusieurs festivals se tiennent ce week-end à Bamako et à l’intérieur du pays Certains Maliens trouvent que ces événements sont très importants surtout dans le contexte de crise multidimensionnelle au Mali. Mais des observateurs proposent aux organisateurs de communiquer pour éviter que de nombreux festivals se tiennent pendant le même week-end.
Le M’Bolon à Kolondiéba, le Bélédougou à Bla, « Minni Fen » ou les boissons et Hola à Bamako. Ce sont entre-autres festivals en cours à travers le pays. Cette multiplication des festivals au Mali suscite aussi de plus en plus de réactions. Pour certains, ils permettent par exemple de passer un bon week-end. D’autres pensent qu’il y en a trop. Mais les responsables du groupe Walaha ne partagent pas ce dernier avis. Ils estiment qu’il y a suffisamment de personnes qui vivent au Mali pour tous ces festivals. Le président du groupe Walaha, Fousseyni Diakité, affirme toutefois que le secteur a besoin d’être professionnalisé.
« Le problème, c’est l’organisation du secteur », estime le président du groupe Walaha. « Tous ces festivals sont souvent créés par des gens qui n’ont pas d’expérience du tout », regrette Fousseyni Diakité.
« Il faut une meilleure coordination entre les organisateurs »
Le président du groupe Walaha encourage ainsi les acteurs culturels à mettre en valeur la formation, la communication et la franche collaboration. Cet avis est partagé par le directeur du Festival international du développement local dénommé Wéléwélé qui est à sa 3è édition à Kati.
Moustapha Konaté demande une meilleure coordination entre les organisateurs des différents festivals. « Nous sommes ouvert à tout acteur évoluant dans le domaine », explique Moustapha Konaté. Il indique que leur objectif est « d’essayer de créer une synergie entre les acteurs culturels au niveau local, régional et national ».
Dans un contexte marqué notamment par les attaques et les conséquences des sanctions de la CEDEAO au Mali, certains observateurs estiment que ces festivals font partie des instruments qui permettent aux Maliens de garder un peu le sourire.