Un groupuscule d’officiers et de sous-officiers maliens a tenté un coup d’état dans la nuit du 11 au 12 mai 2022. L’annonce est faite ce lundi 16 mai dans un communiqué du gouvernement. Les autorités de transition soulignent que la situation est sous contrôle avec l’arrestation de certaines personnes et la recherche des complices.
La tentative de coup d’état a été déjouée grâce à la vigilance et au professionnalisme des forces de défense et de sécurité, indique le communiqué du gouvernement. Le document souligne que l’objectif était de « briser la dynamique de la Refondation du Mali ».
Le gouvernement ajoute également que les auteurs présumés de la tentative de putsch étaient soutenus par un État occidental. Mais le nom de ce pays n’est pas cité par les autorités de transition. Elles condamnent avec la dernière rigueur cette atteinte à la sûreté de l’État qu’elles jugent indignes.
Le gouvernement rassure que la situation est sous contrôle. Il souligne ainsi qu’« un renforcement des contrôles aux sorties de Bamako et aux postes frontaliers du Mali » est en cours. Le but est de trouver les complices des personnes déjà arrêtées. Ces dernières « seront mises à la disposition de la justice », précise le communiqué.
« Un putsch au Mali en cette période aurait des répercussions graves sur le pays ». C’est du moins ce qu’estiment Me Amadou Tiéoulé Diarra. L’avocat au barreau malien et universitaire insiste, toutefois, sur la mise à disposition de la justice des présumés auteurs et complices qui seront arrêtés dans cette affaire.
Me Amadou Tiéoulé Diarra :