Les épreuves du Diplôme d’Études Fondamentales débutent ce 27 juin au Mali. Ils sont plus de 234 mille candidats à faire cet examen sur l’ensemble du territoire national selon le ministère de l’éducation. Pour les responsables en charge de l’éducation, toutes les dispositions ont été prises pour la bonne tenue du DEF. Contrairement aux années précédentes, les enseignants signataires du 15 octobre 2016 annoncent aussi leur participation active aux examens de fin d’année.
Le secrétaire général du Ministre de l’éducation nationale rassure que des dispositions sont prises pour le bon déroulement du DEF sur l’ensemble du territoire et dans les camps de réfugiés. Selon Kinane Ag Gadeda, la présence des agents de sécurité a été renforcée dans les zones d’insécurité. « Tous les centres vont fonctionner avec les enseignants, la sécurité sera aux alentours et les épreuves seront lancées dans toutes les académies de Kidal à Kayes par les membres du gouvernement » affirme le secrétaire général.
De son côté, la fédération nationale des associations des parents d’élèves et étudiants du Mali invite les candidats à respecter la police de surveillance. Son secrétaire général Yacouba Dembélé met l’accent sur le comportement peu orthodoxe de certains parents d’élèves. « Chaque fois qu’il y a un examen surtout le DEF, des parents d’élèves envieillissaient les établissements à la recherche de fraude » regrette Yacouba Dembélé. Ainsi il demande aux parents d’élève « de laisser les enfants faire un travail personnel ».
La synergie des syndicats de l’éducation nationale entend aussi tout mettre en œuvre pour que ces examens se déroulent dans de bonnes conditions. Cependant, ses responsables invitent les autorités à prendre des dispositions pour la sécurisation des enseignants, qui sont souvent victimes d’agression après les examens.