Levée partielle des sanctions de la CEDEAO : un « ouf de soulagement » pour des transporteurs et commerçants
Frontière Mali-Sénégal, février 2022 📷 Studio Tamani/Fondation Hirondelle/Florent Vergnes

Levée partielle des sanctions de la CEDEAO : un « ouf de soulagement » pour des transporteurs et commerçants

Au niveau des frontières du Mali, nombreux sont les commerçants et transporteurs qui se réjouissent de la levée des sanctions de la CEDEAO contre le Mali. Ils estiment que c’est un ouf de soulagement.


Cette levée des sanctions est accueillie avec une grande joie à Koury et à Bankass, près des frontières avec le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Des cars bloqués depuis six mois sont désormais prêts à traverser la frontière. Une situation qui réjouit les commerçants et transporteurs de Bankass.

Quelques témoignages de transporteurs et commerçants

« Je suis très heureux de cette levée des sanctions. Le Mali et le Burkina Faso, c’est la même nation. Vive la solidarité africaine ».

« Je suis transporteur, j’ai accueilli la fin de l’embargo avec joie. Elle va faciliter notre travail. Je félicite le gouvernement pour les efforts consentis ».

« C’est un ouf de soulagement, que Dieu épargne le pays d’une telle autre situation ».

« Je mène des activités entre le Mali et le Burkina. Hier, j’ai quitté le Burkina, Dieu merci, tout s’est bien passé ».

« Nous avons déjà préparé nos bagages »

Même constat au niveau de Koury, zone frontalière avec la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Des commerçants soulignent que cette réouverture des frontières, en cette veille de Tabaski, va booster l’économie locale.

« La levée des sanctions, c’est un ouf de soulagement pour nous les transporteurs. Parce que notre économie a vraiment chuté. Cette semaine, nous allons faire le voyage, nous pourrons faire les échanges commerciaux ».

« Dès que nous avons appris la nouvelle, nous avons préparé nos bagages pour la Côte d’Ivoire ».

« Ils ont réellement compris que les sanctions ne servaient à rien ».

Pour rappel, ces sanctions concernaient la fermeture des frontières avec les pays membres de la CEDEAO et de l’UEMOA, la suspension du Mali des instances de ces organisations sous-régionales, la suspension des transactions financières et les sanctions individuelles contre les membres du gouvernement. A ce stade, le Mali est toujours suspendu des instances de ces organisations et les sanctions individuelles sont maintenues.

Des citoyens espèrent que les autorités de la transition vont tirer des leçons de cette situation

La levée de ces sanctions est également appréciée par des citoyens à l’intérieur du pays. Certains pensent que cette décision pourrait atténuer la conjoncture économique du pays. D’autres espèrent que les autorités de la transition vont en tirer des leçons.