Alors que la saison des pluies est au plus fort, la situation des déplacés à Bamako devient difficile. En plus des besoins vitaux, ils sont confrontés à de sérieux problèmes d’hébergement d’hygiène et de santé à cause des eaux de pluie, disent-ils. Ces déplacés demandent de l’assistance pour faire face à cette période hivernale
Le parc à bétail de Faladjè abrite un site de près d’un millier de déplacés. Ici de nombreuses personnes souffrent de paludisme, affirme Maouloud Dicko porte-parole de ces déplacés. « La grande difficulté en cette période hivernale est l’envahissement des moustiques. On manque de moustiquaires, même hier certains se sont plaints. De nombreuses personnes sont malades de paludisme. Ni enfants, ni adultes personne n’est épargnée. Je suis moi-même souffrant » nous confie -t-il.
«La pluie nous fait beaucoup souffrir ici»
Même constat dans La situation est presque identique à celle des déplacés vivant sur le site du centre “Mabilé” de Sogoniko. Ici la centaine de ménages vivent entre des points d’eaux stagnantes et des dépôts d’ordures. Pour Kelly Barry, la représentante des femmes du site, ces maladies sont dues au fait « qu’il n’y a pas de moustiquaires, surtout pour les enfants. La pluie nous fait beaucoup souffrir ici. Des maisons aux toits défectueux font que les femmes et les enfants sont très exposés à des problèmes d’hygiène et de santé » explique-t-elle. Elle affirme toutefois que la croix rouge leur a donné récemment des moustiquaires. Mais celles-ci «sont insuffisantes vu le nombre de personnes dans le besoin ».
Les représentants du service de développement social qui se trouvent dans ces lieux indiquent que des efforts continuent d’être faits par l’État et les bonnes volontés pour soulager les déplacés.
Menaka, le nombre des déplacés continuent d’augmenter
Les déplacés continuent d’affluer vers la ville de Menaka. Ils sont des dizaines de milliers à y être recensés à ce jour, selon la direction régionale du développement social et de l’économie solidaire. Ces personnes fuient les violences dans leurs localités. Le directeur régional Ahmadou Hachimi Dicko, déclarent que ces déplacés ont besoin de vivres et de non vivres.