Les populations de Talataye dans le cercle d’Ansongo au nord du pays, continuent de fuir les violences. A ce jour, plus de cent ménages déplacés forcés ont été enregistrés à Gao suite à l’attaque du 6 septembre. rapportent les autorités communales de Talataye. Plusieurs autres ménages ont fui vers les frontières burkinabé et nigérienne.
Ce lundi matin, 12 septembre, 12 véhicules sont retournés aux environs de Talataye avec l’objectif de ramener d’autres déplacés à Gao. Déjà, dimanche, 61 nouveaux ménages déplacés sont arrivés, selon le maire de Talataye.
Ces nouveaux arrivants viennent s’ajouter à 72 autres ménages déjà enregistrés à Gao après les affrontements du 6 septembre dernier. La seule ville de Gao enregistre donc à ce jour plus de 130 ménages déplacés. D’autres se sont réfugiés vers le Burkina et Niger voisins rapportent des sources locales.
Des conditions de vie difficiles
En outre, l’autorité communale de Talataye déplore les conditions de vie de ces déplacés, qui selon lui sont « logés à l’air libre et sans aucune assistance ».
Levillage de Talataye s’est complètement vidé de ses habitants suite aux violents combats qui ont débuté le mardi dernier entre des groupes djihadistes, affirment des sources locales. Ces mêmes sources rapportent qu’au moins une trentaine de civils ont été tués au cours de ces combats.
Des stratégies adaptées pour lutter contre le terrorisme
« Il existe plusieurs formes de terrorisme » selon Dr Aly Tounkara Directeur du Centre des Études Sécuritaires et Stratégiques au Sahel. Pour lui, il faut lutter au cas par cas pour gagner le combat contre le phénomène.