De nombreux déplacés vivent dans des conditions précaires à Fana, dans la région de Dioila. C’est le service de développement social de la localité qui lance l’alerte. A Ménaka aussi, les besoins humanitaires des déplacés restent énormes, malgré des efforts, soulignent les autorités du pays.
A la date du mois d’août 2022, le district sanitaire de Fana a enregistré la présence de 3045 personnes déplacées réparties entre différentes localités pour 455 ménages. Selon Saidou Baréma Bocoum, chef du service local de développement social et de l’économie solidaire de Fana, « les déplacés qui sont dans la ville de Fana n’ont pas un site officiel, ce sont des déplacés repartis entre des familles d’accueil dans la ville ». Il précise aussi que certains de ces déplacés sont repartis entre certaines localités, notamment le site de Zantiguila, et Korokoro, commune de Zan Coulibaly dans le village de Markagoungo.
Le service local de développement social et de l’économie solidaire de Fana déplore ainsi l’absence des ONG humanitaires dans la zone depuis le mois de janvier dernier. « En 2022, pour le moment, nous n’avons pas connaissance d’assistance des partenaires humanitaires sur ces sites. Le besoin se fait sentir. Des tentes pour ceux qui sont sur les sites, des latrines pour améliorer les conditions d’hygiène et une addiction d’eau », dit Baréma Bocoum. Il reste aussi persuader que devant ce problème, l’État seul ne peut pas tout faire.
A Ménaka, les autorités du pays annoncent des mesures
Dans la ville de Ménaka, ils sont plus de65 mille personnes réparties entre 11.000 ménages déplacés à vivre dans la détresse et la précarité, a indiqué Oumarou Diarra, ministre chargé de l’action humanitaire, de la solidarité, des réfugiés et des déplacés. Toutefois le ministre rassure que des dispositions seront prises pour aider ces personnes.