La 77ème Assemblée générale des Nations unies se poursuit à New York. Parmi les sujets évoqués, l’affaire des 49 militaires ivoiriens détenus au Mali. Des observateurs préconisent la voie du dialogue comme solution à cette crise.
Cette question réunira le Mali avec d’autres chefs d’État et de gouvernements de la CEDEAO. Le Chef du gouvernement par intérim Abdoulaye Maïga, est déjà sur place pour prendre part à la rencontre.
A la demande de la Côte d’Ivoire, les dirigeants de la CEDEAO vont se retrouver autour de l’affaire des 49 soldats ivoiriens détenus au Mali. Ce sommet extraordinaire se tiendra ce jeudi 22 septembre prochain à 17h30 en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.
Cette rencontre se déroule après l’annonce de la Cote d’Ivoire de saisir la CEDEAO. Pour Abidjan, « ces militaires sont détenus en otages ».
La réaction des autorités malienne ne s’est pas fait attendre. Dans son communiqué, le Gouvernement de la transition indique que « l’affaire des 49 mercenaires ivoiriens est purement judiciaire et bilatérale ». Le communiqué précise également que ce n’est nullement une crise diplomatique devant la CEDEAO. Ces tractations se déroulent au moment où, le Togo joue le rôle de médiateur dans cette crise. D’ailleurs trois femmes parmi les détenus ont pu être libérées. A noter que ces soldats ivoiriens sont arrêtés au Mali depuis le 10 juillet dernier.
« Prôner le dialogue »
« L’enlisement de cette situation est en train de prendre le dessus sur le règlement pacifique de cette crise ». C’est du moins ce que déclare N’golo Diarra. L’universitaire estime que l’affaire des militaires ivoiriens devient un sujet qui oppose la justice de deux États. Il préconise la voie du dialogue comme solution.
Dr N’golo Diarra, enseignant-chercheur à l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako