Le nombre de déplacés internes « continue » d’augmenter au nord du pays. Ces déplacés affluent par dizaine chaque jour, vers les localités de Menaka et d’Ansongo. Ces personnes déplacées sont confrontées au manque de vivres et d’abris.
Plus de 73 mille déplacés internes sont enregistrés dans la ville de Menaka, à la date du 4 octobre, selon des chiffres du mécanisme de réponse rapide. Ces déplacés sont répartis entre 12 254 ménages et vivent dans la détresse et la précarité. Ces personnes ont fui les combats entre l’État islamique et les groupes armés signataires de l’accord pour la paix.
A Ansongo, dans la région de Gao, 5.544 déplacés sont recensés par les autorités locales. Ces déplacés vivent eux aussi dans les mêmes conditions précaires. Ils disent être tous confrontés au manque de vivres, de soins de santé et d’habitat. Des sources locales précisent qu’une centaine de ménages ont fui pour la ville de Gao et d’autres ont migré pour des localités plus sûres. Selon des acteurs de la société civile du cercle, ces déplacés sont venus des villages de la commune de Boura, notamment le village de Kounsoum.
« Le cercle de Menaka est totalement vide »
La ville de Menaka est bondée des déplacés à ce jour. C’est du moins ce que témoigne un responsable de la société civile de la région. Il affirme que l’assistance aux personnes vulnérables est également précaire.
Sidy Barka, président de la société civile de la région de Menaka
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