Le transfert, la réorientation ou l’inscription d’un élève dans une école est un casse-tête pour les parents d’élève en cette période reprise des classes. Certains évoquent des lourdeurs administratives. Ils invitent les autorités à revoir la procédure.
« Je suis venu pour effectuer le transfert d’une nièce. Elle vient de la région de Gao. On a fait la fiche de transfert de la région de Gao à Bamako qui a été acquis et reçu au niveau de l’école », témoigne Moussa Djibrila Maïga. Comme lui, nombreux sont les parents qui s’impatientent dans la salle d’attente de la division vie scolaire de la direction nationale de l’enseignement secondaire général. Le chef de cette division Aly Touré indique que les traitements se font normalement.
« Même si la demande de transfert est déposée à notre niveau, si on n’a pas de rapport de fin d’année de l’établissement, on ne peut pas traiter la demande de transfert. Parce que parfois, ils ne donnent les informations exactes, c’est pourquoi on met beaucoup de demandes à rejet », explique le chef de l’enseignement secondaire général.
Pas de transfert entre public et privé
Selon Seydou Souleymane Sanogo, responsable d’une école privée, rencontré sur place, le transfert d’un établissement public à un privé est le plus délicat. Selon lui, « le transfert entre public et privé est arrêté. Il nous demande même de ne plus faire ce transfert maintenant. Mais pour le cas entre les écoles privées, on s’en charge ».
Améliorer la qualité de l’enseignement
L’association des élèves et étudiants du Mali (AEEM), de son côté estime qu’il faut améliorer les cas des écoles publiques. « Quels que soient les efforts que l’État va déployer pour essayer de maintenir les gens dans le public, si les structures ne sont pas bien équipées, si les enseignants ne sont pas de qualité, c’est sûr que les enfants vont chercher à faire des transferts et aller ailleurs », martèle Mamadou Maïga, membre de l’AEEM.
Des parents d’élèves regrettent que la même situation se reproduit chaque année.