Fin ce week-end des travaux de la conférence sociale dans le domaine du travail. 139 recommandations ont été formulées après six jours d’échanges sur les maux qui minent le secteur du travail au Mali. Environ 500 représentants des centrales syndicales et organisations du patronat ont participé à la rencontre.
Les centrales syndicales comme l’UNTM, la CSTM, la CMT et la CDTM se réjouissent toutes des conclusions de cette conférence. Leurs responsables saluent notamment la recommandation portant sur l’organisation des élections professionnelles.
« Au nom de toutes les centrales, je suis très heureux de cette conférence, puisque nos objectifs sont atteints », indique Abdramane Infa Touré, représentant des centrales syndicales. « Nous avons discuté de long en large de tous les débats et tous les ateliers. Et nous avons pu dégager des résolutions », ajoute-t-il. Selon lui, « les recommandations qui ont plus retenues l’attention de tout le monde, c’est d’aller vers les élections professionnelles dans les règles de l’art ».
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Veiller sur la mise en œuvre des recommandations
Du côté du gouvernement, la ministre du travail, de la fonction publique et du dialogue social a rassuré que ces résolutions feront l’objet d’un pacte de stabilité sociale. Pour Diawara Hawa Paul Diallo, ministre du travail, « les recommandations issues de ces travaux adoptées en plénières vont favoriser l’élaboration d’un pacte de stabilité sociale par une commission tripartite constituée d’experts, de représentants du gouvernement et des partenaires sociaux ».
Après six jours d’échanges, la ministre du travail soutient que tous les acteurs œuvreront ensemble « de façon de tripartite pour assurer le suivi de la mise en œuvre des recommandations consensuelle ».
Rappelons que l’objectif de cette conférence sociale dans le domaine du Travail était d’« identifier les moyens et mécanismes permettant d’aboutir à une stabilité sociale durable à travers un renforcement de dialogue entre le gouvernement et les partenaires sociaux ».
Article 39, pas négociable
La synergie des enseignants du 15 octobre 2016 souligne toutefois qu’elle tient toujours à l’application de son « article 39 ». Ses représentants l’ont fait savoir à la clôture de la conférence sociale dans le domaine du travail. Les enseignants estiment que « c’est une loi de la République, donc les dirigeants sont tenus de la respecter ». La synergie souhaite aussi rencontrer le Chef de l’État.
Amadou Dolo, membre de la synergie :