Les manifestations contre la révision constitutionnelle se poursuivent. Malgré l’interdiction du gouverneur du district de Bamako, la Plateforme « An tè a bana, Touche pas à ma constitution» a organisé un meeting ce matin. Le Collectif campe sur sa position et demande le retrait « pur et simple » du projet de constitution. Pour ses responsables, le Président doit écouter le peuple et renoncer à cette reforme.
Le meeting s’est finalement tenu à la place Nkwamé Krumah. Un important dispositif de sécurité s’était massé devant la Place « Bougie» où la manifestation était initialement prévue. Les manifestants continuent de demander le retrait du projet de texte prévu pour la révision de la Constitution. Mme Sy Kadiatou Sow est la présidente du Collectif « An tè a bana, touche pas à mas constitution »:
Les partis d’opposition n’étaient pas en reste à ce meeting. Pour Oumar Mariko, président du Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance, et membre de l’opposition, cette révision est anticonstitutionnelle
Quand au chef de file de l’opposition Soumaïla Cissé, la situation du moment ne favorise pas une révision de la Constitution. Il appelle les jeunes à poursuivre la mobilisation pour défendre la loi fondamentale du pays.
Pour le Collectif, les manifestations continueront avec ou sans l’autorisation des autorités. Amara Sidibé un des porte paroles des du Collectif
Selon les responsables du Collectif, d’autres manifestations sont prévues dans les jours à venir à Bamako, dans les régions et à l’extérieur du pays.