Le Conseil national de Transition a adopté hier jeudi, la loi des finance 2023 fixée à près de 2 200 milliards de francs CFA. Ce budget présente un déficit global de plus 695 milliards de FCFA contre 664 milliards dans la loi des finances rectifiée 2022. Soit une augmentation de 4,73%.
Le Projet de loi porté par le ministre de l’Économie et des Finances a été présenté aux membres du Conseil National de Transition sous deux formes. Alousséni Sanou a d’abord présenté les prévisions de recettes budgétaires pour l’exercice 2023.
Celles-ci s’élèvent à 2.199 milliards 908 millions de francs CFA contre 1.982 milliards 440 millions de francs CFA dans la loi de finances rectifiée 2022. Les prévisions de dépenses budgétaires pour l’exercice 2023 ont également augmenté de 9,40%. Elles s’élèvent à 2.895 milliards 903 millions de francs CFA contre 2. 647 milliards 28 millions de francs CFA dans la loi des finances précédente.
Les budgets de la Présidence, du CNT et de la SE en hausse
Cette loi des finances 2023 prévoit un déficit global de 695 milliards 995 millions de FCFA, contre 664,588 milliards de FCFA dans la loi des finances rectifiée 2022, augmentée de 4,73%.
La loi des finances 2023 prévoit 70 milliards 750 millions pour les dépenses électorales. Il s’agit du référendum, des élections des conseillers des collectivités, des législatives et de la présidentielle de février 2024. Il faut aussi noter la hausse des dotations destinées à la Présidence de la République, au Conseil national de transition et à la direction générale de la sécurité d’État.
Une hausse pas forcément négative
« L’augmentation de ce budget en recettes et dépenses budgétaires de près de 10 % peut avoir un impact positif sur les populations », affirme l’économiste Modibo Mao Macalou. L’ancien conseiller économique à la Présidence ajoute toutefois, que tout dépendra de l’efficacité de la dépense budgétaire.