Le Mali et la Côte d’Ivoire ont signé hier (22.12.2022) un mémorandum pour un dénouement heureux de la situation. C’était à la suite d’une visite officielle d’une délégation ivoirienne et togolaise à Bamako. Les représentants des trois pays se sont félicité du compromis trouvé.
La délégation mixte ivoiro-togolaise était conduite par le ministre d’État et ministre de la Défense de la Côte d’Ivoire. Elle a été reçue en audience par le Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta. Téné Birahima Ouattara a expliqué que cette arrestation de soldats ivoiriens est « un malentendu entre le Mali et la Côte d’Ivoire ». Le ministre ivoirien s’est ainsi félicité de la voie de résolution de la crise diplomatique trouvée avec le Mali.
Le ministre des Affaires étrangères du Togo dont le pays assure la médiation s’est également réjoui des engagements pris par les deux nations. Abdoulaye Diop, ministre malien des affaires étrangères, a, pour sa part, affirmé, avoir pu noter une bonne volonté de part et d’autre. Il estime que cela permettra d’œuvrer à pouvoir surmonter cet événement en préservant les liens qui existent entre les deux pays.
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Pour rappel, ces soldats sont détenus au Mali depuis 05 mois pour « tentative d’atteinte à la sûreté extérieure de l’État ». Ils étaient 49 avant la libération de trois femmes. Assimi Goïta avait aussi regretté que la Côte d’Ivoire continue de servir d’asile politique pour certaines personnalités maliennes faisant l’objet de mandats d’arrêt internationaux émis par la justice.
« Les pays désormais obligés de respecter leur engagement »
« La signature d’un mémorandum signifie le respect des engagements pris entre les deux parties », expliquent le politologue Dr Oumar Toumaly Diallo. Il estime que les autorités maliennes et ivoiriennes sont désormais obligées de respecter cet engagement pris à la suite de la signature de ce document.