Les enseignants de la faculté de médecine et d’odontostomatologie FMOS et la faculté de pharmacie FAPH menacent d’aller en grève lundi prochain 9 janvier. Le collectif des syndicats du CHU du Point G annonce qu’il va déposer un préavis de grève qui prendra effet le 23 janvier.

Dans le cahier de doléances du comité syndical de ces deux facultés, figurent six points de revendication. Il s’agit notamment de l’équipement de la nouvelle faculté de pharmacie et la prise en compte des secrétaires des facultés concernant les indemnités forfaitaires attribuées aux responsables de direction.

Le secrétaire général du comité, Dr Hama Boubacar Maïga affirme que « ces points de revendications ont été soumis au gouvernement depuis avril dernier ». Il ajoute que deux points font l’objet de blocage. Il s’agit du paiement immédiat et intégral des frais pédagogiques des masters et des diplômes d’études spécialisés DES, ainsi que des arriérés. Le second point de blocage est le paiement des tâches liées aux examens (à savoir le secrétariat, la surveillance et la correction).

A en croire le secrétaire général, « si les engagements pris ne sont pas tenus conformément au procès-verbal, le syndicat reprendra une grève illimitée ce lundi 09 janvier 2023 ».

Le collectif des syndicats du CHU du Point G s’apprête aussi à déposer un nouveau préavis de grève. Cette grève de cinq jours devrait commencer à partir du 23 janvier 2023, puis une autre est prévue du 30 janvier au 3 février 2023, selon Dr Guida Landouré. « Ce nouvel arrêt de travail pourrait être reconduit si leurs revendications ne sont pas satisfaites », annonce le syndicaliste.

Alors qu’il recevait les chefs religieux et coutumieux et d’autres forces vives du pays pour la présentation des vœux du nouvel an, le Président de la Transition a dit comprendre les attentes des Maliens. Il a assuré que l’État est en train de faire des efforts. Toutefois ,Assimi Goïta assure que le Gouvernement a mis en priorité la sécurisation du pays

Colonel Assimi Goîta Président de la transition au micro de nos confrères de l’ORTM