La 8ème édition du festival culturel « Ogobagna » s’est ouverte ce lundi à Bamako. Cette année le thème porte sur : « Les cultures locales à l’épreuve de la mondialisation ». En plus de l’invité d’honneur qu’est la communauté Kel Tamasheq, l’innovation majeure de cette édition est la participation de la Guinée, selon les organisateurs.
C’est sur un site transformé à l’image du pays dogon qu’a démarré cette 8ème édition du festival Ogobagna. Le public venu nombreux s’est émerveillé du style vestimentaire des uns et des autres. Comme pour dire que le patrimoine vestimentaire est un élément fort de cohésion sociale. Mais, les défis auxquels font face nos cultures méritent toutes les attentions, précise Mme Tangara NèmaGuindo, membre de la commission d’organisation. « il s’agit entre autres des défis de la mondialisation, mais aussi des défis sécuritaires et religieuses à quoi on ne s’attendait pas hier », déplore-t-elle. « Donc quelle résilience notre culture va avoir face à tous ces défis ? », s’interroge Mme Tangara.
Un lieu de brassage culturel
Le festival culturel Ogobagna est un festival de la fraternité et de brassage de culture. Ainsi, la délégation venue de la Guinée pour célébrer cette 8ème édition n’a pas caché sa joie.« La tradition est banalisée un peu partout dans le monde entier, à Bamako, elle existe ». C’est ce qui a émerveillé, Ibrahima Cissé, membre de la délégation Guinéenne.
A chaque édition sa particularité. Cette année l’honneur revient à la communauté Kel Tamasheq. Pour elle, de tel événement à sa part de contribution pour la paix. « On est vraiment très content d’être à cette édition pour présenter notre culture et notre musique avec les frères dogonos », témoigne Mohamed Abellou de la communauté Kel Tamasheq
Ce festival se poursuivra jusqu’au 29 janvier prochain. Au programme : foire d’exposition, concert et lutte traditionnelle.