Plus de 20 mille cas de paludisme simple et près de 27 mille cas graves ont été enregistrés l’année dernière dans le district sanitaire de Bafoulabé. Parmi ces cas, il y a eu 60 décès. Les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes sont les plus touchés par la maladie. Au même moment, on dénonce un manque de médecins spécialisés à Yorosso.
Ces informations ont été données par le programme national de lutte contre le paludisme. C’était la semaine dernière, lors d’une formation des agents de santé.
« La lutte contre le paludisme passe par une formation adéquate des agents de santé », a expliqué Dr Guindo Sidiki, facilitateur de cette formation. Il a aussi souligné que l’objectif de cet atelier est de diminuer le taux de paludisme à Bafoulabé.
« Le document a été révisé, il fallait informer tous les prestataires pour la prise en charge du paludisme soit uniforme à tous les niveaux », précise Dr Guindo.
Les participants dont Mme Adiara Togo, infirmière à Mahina, ont salué cette initiative. Ils ont souligné que le taux de paludisme était trop élevé l’année dernière à Mahina.
« A Mahina en 2022, le taux de paludisme était de 2908 cas de palu simple contre 1637 cas de palu grave », explique-t-elle. « Ça va nous aider de prévenir et de faire la prise en charge du paludisme », indique Mme Togo.
Notons que les autorités ont affirmé avoir pris des dispositions pour lutter efficacement contre le paludisme dans le pays.
Manque de spécialistés à Yorosso
A Yorosso, le Centre de Santé de Référence du cercle manque de certaines spécialités. Il s’agit entre autres de l’odonto-stomatologie, l’ophtalmologie et la radiologie. Les populations locales disent être obligées de se rendre à Koutiala pour le traitement des maladies liées à ces spécialités.
« Soigner un mal de dent ou un problème de vision est tout un tas de problèmes à Yorosso », affirme la population. Les patients regrettent l’obligation de se déplacer dans une autre localité pour soulager leur mal.
Des postes vacants pour des motifs de formation
Le CSREF de Yorosso manque aussi de beaucoup d’autres services, indiquent ses responsables. Docteur Alou Coulibaly, Médecin chef du CSREF de Yorosso explique les raisons.