Pour ce 4ème anniversaire de l’accession d’Ibrahim Boubacar Keïta à la magistrature suprême, les avis sont partagés. La majorité reconnaît des épreuves difficiles, mais pensent que des progrès significatifs ont été enregistrés. L’opposition, en revanche, dénonce l’insécurité grandissante, la mauvaise gouvernance caractérisée, selon elle, par des scandales de corruption.
4 septembre 2013, 4 septembre 2017, cela fait 4 ans que le Président Ibrahim Boubacar Keita exerce la fonction de la magistrature suprême. La classe politique reste divisée quant au bilan du chef de l’État. La majorité qualifie ses quatre ans de «positif». Selon ses responsables, des progrès ont été enregistrés dans plusieurs domaines notamment la réforme de l’armée, l’emploi des jeunes et la promotion du genre. Toutefois, certains reconnaissent des difficultés persistantes quant à la situation sécuritaire.
Fomba Fatimata Niambélé député de la majorité présidentielle parle du bilan des quatre d’IBK au pouvoir :
Du côté de l’opposition, le bilan de ces quatre ans d’IBK est mitigé. Selon Tiébilé Dramé président du parti PARENA, l’insécurité a gagné le centre du pays et la mise en œuvre de l’accord pour la paix connaît un retard significatif. Pour le reste du mandat, il estime que Ibrahim Boubacar Keita devrait s’atteler à la bonne organisation de l’élection présidentielle pour assurer l’alternance.
Tiéblé Dramé Président du parti PARENA :
Pour certains observateurs, le contexte de crise n’a pas été favorable au président IBK pendant ces quatre années. Selon eux, les promesses de lutte contre la corruption et la délinquance financière n’ont pas produit des résultats encourageants.
Amadou Tiéoulé Diarra est avocat, chargé de cours à l’Université du Mali :