Il reste encore des efforts à fournir pour éliminer les inégalités sociales au Mali, affirment des organisations de défense des droits humains. Ce 20 février, à l’occasion de la Journée mondiale de la justice sociale, des organisations de lutte contre la pauvreté ont aussi rappelé que ces inégalités s’amplifient dans le pays.
La coalition des organisations de la société civile pour la lutte contre la corruption et la pauvreté indiquent que des efforts restent à faire au Mali dans plusieurs domaines afin de lutter contre la pauvreté et les inégalités sociales.
« On ne peut pas donner de l’argent à chacun, mais on peut créer des conditions pour lutter contre le paludisme, le chômage ou investir au niveau des structures de santé, eau, hygiène, assainissement », rappelle Ibrahima Coulibaly, membre de la Coalition.
Mettre l’accent sur la protection de droits humains
Pour promouvoir la justice sociale, il ne suffit pas seulement de créer des emplois. Mais il est aussi question de la protection des droits humains et des libertés fondamentales, souligne TEMEDT, une association pour la consolidation de la paix, le développement, la protection et la promotion des droits humains.
« Lorsque l’État ne contrôle pas tout le pays, il n’est pas présent partout, l’État n’a pas une justice qui pour le moment travaille avec équité, je pense qu’on ne peut pas dire que légalité est respectée dans notre pays aujourd’hui », indique Abdoulaye Macko, Président d’honneur de TEMEDT.
L’État a beaucoup à faire, mais chaque citoyen malien peut, à travers ses activités quotidiennes, apporter sa pierre à la construction de la justice sociale, rappellent aussi ces défenseurs des droits humains.