Les ONG ont une « importance capitale dans l’amélioration de nos conditions de vie », témoignent des Maliens ce lundi 27 février. C’est à l’occasion de la journée mondiale des organisations non-gouvernementales. Elle est célébrée cette année avec un besoin d’assistance humanitaire pour plus de huit millions de personnes dans le pays, selon OCHA.
De nombreuses organisations non-gouvernementales opèrent au Mali depuis plus d’une décennie. Elles sont mobilisées un peu partout dans le pays, avec une plus grande présence au centre et au nord du pays, zones fortement impactées par la crise qui sévit dans le pays.
En décembre 2022, le Mali a mis en place une commission pour suivre les ONG qui mènent des activités dans le pays. Selon le ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation, l’inspection faite par cette commission permet de “contrôler le flux financier des ONG”. Ce qui évitera au maximum les risques de “blanchiment d’argent”, poursuivent les autorités de la transition.
Un mois plutôt, le gouvernement malien a interdit aux ONG sous financement français toute activité sur le territoire national. Cette décision a été prise après la suspension de l’aide publique au développement au Mali annoncée par Paris.
Certaines ONGs soulignent aussi qu’elles viennent en appui aux efforts de l’État pour soulager les populations en besoin. Pour Halachi Maïga,secrétaire général de Solidaris 223, une association humanitaire locale, les populations ont besoin des ONG.
Un rôle de maintien de stabilité
Des habitants du nord et du centre du pays reconnaissent l’importance des ONG. A Tombouctou notamment, des populations indiquent que ces organisations contribuent beaucoup au développement local. Mais elles soulignent aussi des limites.