Le Conseil national de transition a adopté le projet de loi portant modification de la loi électorale à l’unanimité ce 28 février lors de sa séance plénière. Le CNT a recommandé, toutefois, aux autorités de multiplier les équipes pour faciliter l’établissement de la carte biométrique. Aussi, l’organe législatif demande de prendre des mesures garantissant la transparence du vote par anticipation des FAMAS.
Le Conseil National de Transition a apporté certaines modifications à la loi électorale. Il s’agit entre autres de la réduction du délai de mise en place des coordinations de l’AIGE (autorité indépendante de gestion des élections), qui est de trois mois au lieu de six, le vote par anticipation des Famas et l’exécution de la nouvelle réorganisation territoriale. « La mise en œuvre de cette loi a rencontré un certain nombre de contraintes. Il va falloir nommer les représentants de l’État dans les nouvelles circonscriptions administratives et la prise en charge des erreurs matérielles sur les cartes Nina » dit Souleymane DE, président de la Commission des lois constitutionnelles. Il ajoute aussi que la commission a demandé au gouvernement de multiplier les équipes de distribution de la carte d’identité biométrique. Ce document qui servira aussi de carte d’électeur
Assurer des élections transparentes et crédibles
Pour sa part, le ministre délégué chargé des réformes politiques et institutionnelles Fatoumata Sekou Dicko a rassuré que ces modifications visent à donner plus de transparence et de crédibilité aux élections. « Ces modifications permettent de faire en sorte que les autorités aient les coudées franches pour pouvoir avancer, mais en même temps de faire en sorte qu’il n’y ait pas un grand glissement à l’intérieur du chronogramme.», affirme Fatoumata Sekou Dicko.
Par ailleurs, le CNT a également adopté à l’unanimité le projet de loi portant création d’un établissement public à caractère scientifique et technologique dénommé Centre de formation professionnelle de Senou.