Les promoteurs d’établissements privés ont entamé ce lundi une grève de 5 jours. Des acteurs de l’éducation regrettent ce nouvel arrêt de travail et alertent sur ses conséquences.
Des salles vides et des cours désertes. C’est le triste constat dans les établissements secondaires privés ce lundi matin. Une situation que déplorent des responsables scolaires « Les enfants que ça soit les enfants des autorités ou nous, c’est la même chose. Il faut pas qu’on laisse les enfants se balader dans les rues», affirme Diawara Fatoumata Théra, promotrice d’un centre de formation technique et professionnelle. Elle souhaite que les enfants rentrent en classe
« Une situation qui pouvait être évitée »
Le personnel éducatif abonde dans le même sens. Lassana Coulibaly, censeur d’un lycée privé de la capitale, regrette qu’on soit arrivé là.
« On devrait pas en arriver là. Ça concerne la situation de l’année dernière. Franchement c’est un peu difficile », déplore M.Coulibaly. Il demande au gouvernement de chercher une solution pour pouvoir « décanter » cette situation.
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Selon Mohamed Touré, professeur de psychologie, outre leur impact sur les jeunes, ces grèves répétitives ont de lourdes conséquences sur le Pays.
« Il faut se dire qu’a long terme que deviendrait le Mali. Par ce qu’ en réalité, les gréves n’ont pas commencé aujourd’hui et aujourd’hui nous voyons le niveau qui diminue. Cela impacte considérablement la production et de la productivité ».