Deux grèves commencent ce lundi au niveau du secteur de l’éducation. Il s’agit de l’arrêt de travail des promoteurs d’établissements privés et celui du Comité Exécutif National de l’enseignement supérieur. Ces grévistes réclament entre autres, le paiement des arriérés à l’État et l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
La grève de 5 jours des promoteurs d’écoles privées du Mali au niveau des établissements privés de l’enseignement secondaire général, technique et professionnel ainsi que les medersas. Les grévistes réclament le paiement intégral de plus de 7 milliards de FCFA des subventions de l’État au titre de l’année scolaire 2021-2022. L’annonce a été faite ce week-end dans une note publiée sur les réseaux sociaux. Le groupement des associations des promoteurs d’écoles privées du Mali déplore dans ce document, le silence du gouvernement et souligne que, ce retard de paiement a un impact négatif sur la gestion de leurs écoles.
La coordination des syndicats de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique déclenche, elle aussi, démarre une nouvelle grève de 5 jours. La synergie réclame « l’amélioration des conditions de vie de l’enseignant supérieur, la sécurisation de l’espace universitaire et la séparation du statut enseignant et enseignant chercheur ». Ces responsables syndicaux déplorent eux aussi, le mutisme des autorités. Toutefois, le ministère de l’enseignement supérieur et celui de l’éducation nationale n’ont pas voulu réagir et cela malgré toutes nos sollicitations.
Les enseignants vacataires impactés !
Le syndicat libre des enseignants des écoles privées se dit préoccupé par le sort des enseignants vacataires à cause de cet arrêt de travail des écoles privées. Ces responsables invitent les autorités scolaires et les promoteurs des établissements privés à trouver rapidement un terrain d’entente.
Abdoulaye Fotigui Berthé, Secrétaire général du syndicat libre des enseignants des écoles privées
Par ailleurs, le comité syndical du personnel de l’hôpital Gabriel Touré reprend le travail ce lundi matin. En grève illimitée depuis fin Février, le personnel justifie, la levée de son mot d’ordre de grève illimitée par la satisfaction de ses revendications.
Cependant, à l’hôpital du Point G, la grève illimitée se poursuit, selon le comité syndical.