La coalition des organisations syndicales du secteur des affaires étrangères et des Maliens de l’extérieur a entamé ce mercredi 26 avril, une grève de 24 jours. Des transporteurs et chauffeurs routiers annoncent également un arrêt de travail de 72 heures à partir du 2 mai 2023. Ils demandent tous l’amélioration des conditions de vie et de travail.
La coalition est composée du syndicat libre des travailleurs du ministère des affaires étrangères SYLTAE et du syndicat des travailleurs du ministère des Maliens établis à l’extérieur et de l’intégration africaine STMMEEIA. Selon les syndicats, cette grève est déclenchée suite à l’échec des négociations avec le Gouvernement. Ils ont décidé d’observer une grève de 576 heures, soit 24 jours, à partir de ce mercredi 26 avril 2023. Ces organisations syndicales expliquent ce débrayage par la paupérisation des agents de ces secteurs. Elles affirment que ces derniers n’ont toujours pas eu de réponses concrètes à leurs préoccupations.
Pendant ce temps, le collectif des fédérations des transporteurs routiers et chauffeurs du Mali prévoit d’aller en grève la semaine prochaine pour 72 heures. Les syndicats avaient déposé un préavis le 15 avril dernier sur la table du gouvernement. Les membres du collectif exigent la mise en place d’un collège transitoire au Conseil malien des transporteurs routiers CMTR. Ils demandent également la suspension des vignettes automobiles et la réduction des tracasseries routières.
Le collectif regroupe le syndicat national des transporteurs routiers, urbains et interurbains et internationaux SYNTRUI, le syndicat des transporteurs par autobus STA.
Le SYNABEF conteste le licenciement et l’arrestation de certains de ses membres
Du côté des banques assurances et établissements financiers et commerces, leurs syndicats contestent des décisions judiciaires. Lors d’une conférence de presse organisée hier mardi 25 avril 2023, ils ont dénoncé le licenciement et l’arrestation d’une dizaine de leurs membres. Le secrétaire général du syndicat a aussi mis à jour les abus dont leurs camarades sont victimes dans certains établissements financiers du pays.
Hamadoun Bah, Secrétaire général du SYNABEF