Depuis l’annonce de la date du référendum par le gouvernement, l’autorité indépendante de gestion des élections AIGE a fait sa première sortie ce mardi. Devant les journalistes, son président a déclaré que plus de 90 % des efforts sont fournis pour la désignation et l’installation des membres de l’AIGE à l’intérieur du pays. Il n’a pas, non plus, écarté la possibilité d’utiliser les cartes d’électeur, à défaut des cartes biométriques
L’AIGE affirme être prête en termes d’organisation structurelle du scrutin. Son Président Me Moustapha Cissé rassure que sa structure possède tous les moyens nécessaires pour réussir cette mission. Il promet de diligenter une mission dans toutes les coordinations de l’AIGE très prochainement. « L’installation des coordinations de l’AIGE, c’est un processus. Il a démarré et nous avons accompli, aujourd’hui, plus de 90% de cette étape. Donc sur ce plan, nous sommes fin prêts», assure le Président de l’organe chargé des élections. Selon lui « il reste maintenant la phase de la nomination et de l’installation, suivie bien sûr de la prestation de serment ». Et Me Cissé d’ajouter que « l’article 5 de la loi électorale dit que l’AIGE peut bénéficier à tout moment de l’appui de l’administration ».
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Possibilité de voter avec la carte d’électeur
Le Président de l’AIGE rappelle la poursuite de l’enrôlement et la délivrance des cartes biométriques sécurisées. Mais il n’écarte pas la possibilité d’utiliser les cartes d’électeurs en complément à celles biométriques sécurisées. « Il serait extrêmement difficile que nous puissions partir sur le nouveau découpage électoral. Nous avons environ 500 mille électeurs qui sont venus s’ajouter au fichier que nous avons pour atteindre 8 millions 500 mille électeurs », explique Me Cissé. Concernant les cartes d’identité nationales biométriques sécurisées, le président de l’AIGE affirme qu’ « elles vont continuer à être éditées ». « Mais nous sommes en train d’aller vers l’utilisation des cartes d’électeurs qui seront complétées par des éléments d’identification nationale que nous connaissons », a-t-il laissé entendre.
S’agissant des dispositions sécuritaires prises pour le référendum, le président de l’AIGE trouve qu’il est très tôt d’en évoquer.