Les épreuves du Diplôme d’Études Fondamentales ont débuté ce lundi 22 mai sur l’ensemble du territoire national et dans les camps des réfugiés. C’est l’optimisme du côté des parents des 283 mille candidats de cette année.
Si cette année, le département en charge de l’éducation annonce des innovations. Le syndicat des enseignants signataire du 15 octobre 2016 invite ses militants à jouer leur partition pour la bonne tenue de l’examen.
Le secrétaire général du ministère de l’éducation nationale rassure que toutes les dispositions sont prises pour la bonne tenue du DEF. Pour Kinane Ag Gadeda, la sécurité a été renforcée au niveau de tous les centres d’examens. Selon lui, ces mesures vont « du renforcement de la sécurité tant au niveau des sujets et tant au niveau de la sensibilisation des enseignants qui constituent les surveillants et les présidents des centres ».
Éviter tout désagrément
La synergie des syndicats de l’éducation nationale entend aussi tout mettre en œuvre pour que ces examens se déroulent dans de bonnes conditions. Ousmane Almoudou, porte-parole du syndicat des enseignants signataire du 15 octobre 2016 invite les surveillants à jouer pleinement leur rôle. « Au niveau des syndicats de l’éducation, on ne souhaite pas du tout qu’un enseignant soit lié à une quelconque situation désagréable qui concourt à entacher la bonne moralité de ces examens », dit-il.
De son côté, la fédération nationale des associations des parents d’élèves et étudiants du Mali invite les candidats à ne pas avoir peur et à respecter la police de surveillance. Son secrétaire général adjoint Daouda Sacko demande également aux parents d’élèves de s’éloigner des centres d’examens.
Cependant, pour des pédagogues, l’organisation précipitée des examens au mois de mai pourrait jouer sur le taux de réussite des résultats. Les raisons évoquées par ces éducateurs sont le non achèvement des programmes d’enseignements et la période hivernale.