C’est parti pour les épreuves du Diplôme d’Études Fondamentale, DEF. Plus de 283 mille candidats sont repartis entre 1904 centres sur toute l’entendue du territoire malien. Les autorités scolaires assurent que toutes les dispositions sont mises en place pour une bonne réussite de l’examen.
A l’école de la Cathédrale de Bamako l’accès est interdit à toute personne étrangère. Sur place on peut lire des avis affichés devant les salles de classe : « ne fraude pas, ne triche pas ou encore ne donne ton brouillon à personne ».
A 8 heures dans la salle n°1, le chef du gouvernement a ouvert la première enveloppe de l’épreuve de rédaction. Pour Choguel Kokalla Maïga, les consignes édictées ne visent qu’à rendre le système éducatif fructueux. « Nous tenons beaucoup à la qualité du processus d’organisation du DEF », rappelle le Premier ministre avant d’ajouter qu’il faut « qu’il y ait la transparence à tous les niveaux ».
114 candidats repartis entre quatre salles dont 8 surveillants sont ici. Mme Wassa Diallo, surveillante explique que tout se passe à la normale. Elle espère à des résultats à hauteur de souhait. « Pas de fraude, pas de faux sujets dans ma salle. Pour la première épreuve pas d’absence », témoigne la surveillante. Selon elle, « l’année scolaire s’est bien déroulée ». « Ça aura un reflet positif sur les résultats », estime Mme Diallo.
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Aucun incident signalé
De Kayes à Gao en passant par Ségou, Badiangara, San, Banamba et Koulikoro, aucun incident n’a été, pour le moment, signalé.
Les responsables scolaires annoncent qu’il y a eu des regroupements de centres dans les zones où l’insécurité sévit. La prise en charge de ces centres délocalisés est supportée soit par les autorités scolaires ou par des ONGs.
Des élèves rencontrés juste après l’épreuve de la rédaction disent être satisfaits des sujets.