La campagne référendaire a commencé ce vendredi 02 juin. À Bamako et à l’intérieur du pays, ce premier jour de campagne est timide. Toutefois, les camps du «oui» et du «non» annoncent des stratégies pour mobiliser le maximum de personnes.
Pour cette première journée l’ambiance était morose dans la capitale. À notre passage au quartier général “QG” du camp du «oui», aucune activité n’était prévue. Cependant le mandataire Aboubacar Sidiki Fomba affirme que des mobilisations sont en cours pour que le «Oui» l’emporte. « Il y a les meetings, les informations dans les journaux diffusés et les portes à portes. Mais pour l’activité principale il s’agit de l’activité de fédération de toutes les forces du oui au niveau de toutes les régions » nous a-t-il confié.
Les partisans du «non» optent pour les messages de sensibilisation sur les réseaux sociaux, les radios et les télévisions. « On a constitué deux commissions. Une commission communication et une commission de mobilisation. On a prévu aussi un grand meeting. On va essayer d’aller à une synergie d’action pour ramener plus de voies avec nous » dit Aboubacar Soumaré, président du mouvement Mali debout et membre de l’appel du 20 février.
Des partis rassurés par les actions de l’AIGE
C’est la même situation à l’intérieur du pays. Si dans certaines localités, la campagne est timide, dans d’autres elle n’a pas encore débuté.
Plus de 8 millions 463 mille électeurs qui seront répartis entre 24 416 bureaux de votes. C’est du moins ce qu’annonce l’Autorité Indépendante de Gestion des Élections AIGE. Ses responsables ont échangé hier avec la classe politique. Plusieurs partis politiques notamment ceux du camp du « non », n’ont pas répondu à cette invitation. Cependant, les formations politiques qui ont fait le déplacement se disent rassurées par les actions de l’AIGE.