Les aigles dames de football et leur staff dénoncent les conditions difficiles de préparation des rencontres qualificatives aux jeux olympiques Paris 2024. Parmi ces difficultés la qualité du terrain et l’absence de certains équipements.
L’équipe nationale féminine affronte le 3 juillet prochain à Ouagadougou, son homologue du Burkina Faso. Avant de recevoir celle-ci une semaine plus tard, le 11 juillet à Bamako. C’est sur le terrain d’entraînement de l’AS Réal de Bamako que se préparent les joueuses maliennes. Ce mardi matin, les aigles dames viennent de quitter le terrain après une séance d’entraînement. Elles dénoncent leurs conditions jugées très difficiles. « On a un sérieux problème de terrain, parce que ce terrain n’est pas adapté à une compétition internationale », déplore la défenseure fatou Dembélé. « On aimerait que les dirigeants s’approchent de nous, nous donnent un bon terrain comme le stade du 26 mars, qu’ils mettent de bons ballons et maillots à notre disposition », poursuit-elle.
Accorder le minimum
Certes, l’équipe n’est pas au complet, mais le staff technique assure avoir à sa disposition 60% de l’effectif. Mais face aux difficultés, le coach des aigles dames Houssin Saloum Mohamed demande le minimum. « Le minimum, c’est que lorsqu’il y a un déplacement, que les autorités nous disent que c’est une équipe nationale, nous devons tout mettre en œuvre pour qu’au moins elle puisse participer ».
En dépit de ces difficiles conditions de préparation de la double confrontation contre le Burkina Faso, les Maliennes restent confiantes et optimistes. Elles affirment pouvoir remporter ces deux rencontres.