Après l’ouverture solennelle hier, l’événement a véritablement débuté ce vendredi 7 juillet. Le thème de cette édition « Le Mali : une Histoire commune, une seule Nation, un même Destin », a été débattu au cours d’un premier panel, animé par des notabilités, des historiens, des anciens ministres, entre autres.
« La biennale, en plus d’être un événement folklorique, doit être un cadre de réflexion pour le renforcement de l’unité et de la cohésion » D’où la pertinence du thème de cette édition, affirme Aadama Samassékou, notabilité de Mopti et panéliste. Pour l’ancien ministre, « La biennale doit s’inscrire dans cette perspective et donner un socle plein de valeurs anciennes à la refondation de notre nation, contribuer à la consolidation de la fibre patriotique, de l’unité nationale et de la cohésion sociale » a ajouté, l’ancien ministre de l’éducation nationale.
L’historien et ancien ministre de la culture Diadié Yacouba Dagnoko faisait aussi partie des animateurs de ce premier panel. Dans son intervention, il a indiqué que les solutions aux problèmes actuels du pays peuvent être trouvées dans la culture. « Je demeure convaincu que si nous retournons à la source de nos cultures pour nous réapproprier, ces valeurs et ces vertus qui constituent les lignes dorsales de notre société, alors nous serons à même d’entreprendre les grands chantiers. Parmi ces chantiers, figure l’écriture de notre histoire nationale et il n’est pas encore tard » martèle-t-il.
Jusqu’à la fin de l’événement, des panels sont prévus chaque jour toujours en lien avec l’évènement.
Début des compétitions
Les compétitions des troupes et les orchestres des différentes régions devraient débuter aujourd’hui, selon le programme. Mais le report de la soirée dédiée aux Famas prévue hier va-t-il impacter ce programme ?
Adama Traoré, directeur régional de la culture et membre de la commission d’organisation donne des explications.