Les différentes troupes en compétition à la biennale artistique et culturelle de Mopti n’ont pas les mêmes ambitions. Si certaines sont venues pour remporter des trophées, d’autres veulent mettre l’événement à profit pour donner de la visibilité à leurs régions.
La cohésion sociale, la paix et le vivre ensemble sont entre autres les messages véhiculés durant les prestations des troupes à cette compétition.
Durant une heure trente minutes la région de ce samedi, durant une heure et trente minutes Koutiala a présenté les sept numéros en compétition à savoir l’orchestre, le ballet à thème, le solo de chant, le chœur, l’ensemble instrumental et la danse traditionnelle. « Les numéros portent sur la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble, la place des légitimités traditionnelle », explique Issiaka Coulibaly, responsable de la troupe. il ajoute que Koutiala n’est pas venu pour faire de la figuration bien qu’elle soit à sa première biennale
« L’entente, le plus important »
Premièrement participation à une biennale artistique et culturelle, la région de Nioro du Sahel veut mettre en lumière les potentialités. Abdoulaye Diawara est le chef de troupe de la région. Moins ambitieux, que Koutiala, son bjectif est de prendre part à l’évènement. « Nous ne venons pas pour gagner. La victoire est éphémère. Nous sommes là pour vivre l’entente au Mali »
Selon Amadou Talfidjé dit « Air Mali responsable de la troupe de Tombouctou, vainqueur de la dernière édition, il était important d’évoquer les “maux qui minent la société malienne ».
Ces responsables de troupes ont tous un idéal commun, celui de permettre au Mali de retrouver ses valeurs d’antan.
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Les sept disciplines artistiques et culturelles de la biennale sont soumises à des critères et des règles. C’est en tout cas ce que nous explique, Alamouta Dagnoko. Il est membre de la commission d’organisation.