Le thème « la culture, facteur de résilience, de paix et de cohésion sociale » a été débattu par des experts mardi 11 juillet dernier. C’était lors d’un panel animé au gouvernorat de Mopti. Selon les organisateurs, cette réflexion s’inscrit dans le cadre des propositions de solutions de sortie de crise.
Le « Sinankoya » ou le cousinage à plaisanterie est une des valeurs culturelles sures de prévention et de gestion des conflits a soutenu Sidi Camara, secrétaire général du ministre de la réconciliation, de la paix et de la cohésion nationale. « Le fait qu’on ait certains éléments culturels tels que le « sinankouya », ou encore les rapports entre beaux-frères, il y a même souvent entre petits- fils et grand-père. On peut passer des messages concernant mon comportement ou concernant son comportement. Si on les met en exergue, ça pourra éteindre des conflits. Et la paix est le départ de tout développement » dit Sidi Camara.
Pour Jean Luc Gbati Sonhaye conseiller technique au bureau de la GIZ au Mali, la jeunesse malienne doit user des valeurs culturelles afin de jouer son rôle dans le règlement pacifique des conflits. Selon cet expert de l’organisation «Donko ni Maaya», la culture malienne est riche en mécanismes de résolution des conflits. « Les jeunes à travers leurs expressions culturelles pourront mener des discussions politiques ou socio-économique pouvant leur permettre d’aboutir à des transformations sociales telles que la lutte contre l’extrémisme, le renforcement de la cohésion sociale et les préventions de crises », suggère Jean Luc Gbati Sonhaye.
En plus de ces mécanismes, les panélistes ont prôné le respect des engagements pris, la loyauté et le dialogue pour un Mali réconcilié.