« Toute intervention militaire contre le Niger » avec l’objectif de rétablir le président déchu Mohamed Bazoum, « s’assimilerait à une déclaration de guerre au Mali et au Burkina». C’est ce qu’il faut retenir du communiqué conjoint publié hier par les autorités maliennes et burkinabè. Dans la foulée, la Guinée a affirmé qu’elle refuse « d’appliquer des sanctions illégitimes et inhumaines contre un peuple frère et les Autorités nigériennes. Elle exhorte la CEDEAO à revenir à de meilleurs sentiments ». Comment comprendre cette posture de la CEDEAO ? Va-t-elle aller jusqu’à une intervention militaire ? Quel regard sur cet élan de solidarité du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée envers le Niger ?
- Dr Abdoul Sogodogo, Enseignant-Chercheur
- Alhousseïni Guindo, Analyste des questions sécuritaires
- Ibrahim Hamidou, analyste politique au Niger
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