Un accord de pacte social a été signé ce vendredi entre le gouvernement et des organisations syndicales. L’objectif de cet accord selon les autorités est de « faciliter l’instauration et la consolidation d’un climat social apaisé propice à l’émergence économique ».
Le document a été élaboré par un comité d’experts avec l’implication des partenaires sociaux.
Le pacte est structuré autour de deux axes que sont le dialogue social et la liberté syndicale. Il comporte 7 chapitres et sera mis en œuvre sur la base des recommandations de la conférence sociale tenue du 17 au 22 octobre 2022. Les 3 premiers chapitres traitent du fondement juridique du pacte, de ses objectifs et des attentes des parties signataires (gouvernement, employeur et travailleur). Les quatre autres abordent les engagements commun et spécifique de chaque partie, sa mise en œuvre, le suivi évaluation, entre autres. Le pacte comprend en tout 60 domaines d’engagement, et 125 activités programmées sur 5 ans.
Respecter les engagements
Une vingtaine de syndicats et de centrale syndicales ont signé le document. Parmi eux, la Confédération syndicale des travailleurs du Mali CSTM, l’Union des travailleurs du Mali UNTM. le syndicat de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique, et ceux de la magistrature SAM, et Sylima ont aussi apposé leur signature. Les acteurs sociaux ont promis de privilégier le règlement pacifique des conflits sur les lieux de travail et d’intégrer les questions relatives à la performance de leurs entreprises.
Le président de la transition a, quant à lui, appelé les parties au respect des engagements pris.
Le syndicat du CHU Gabriel Touré ne décolère pas
En marge de la signature du pacte social, des travailleurs de l’hôpital Gabriel Touré ont tenu un sit-in ce vendredi, 25 août 2023 à Bamako. Trois points étaient à l’ordre du jour, l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel, le respect de la liberté syndicale et la restitution des salaires prélevés sont entre autres les revendications du comité syndical de l’hôpital Gabriel Touré.
Djimé KANTE, son porte-parole