Le taux de représentativité des femmes dans les séries scientifiques reste toujours très bas en Afrique. Le Mali ne fait pas exception. Les quelques rares filles qui atteignent le niveau supérieur refusent d’opter pour les filières scientifiques et techniques à cause des préjugés.
L’Organisation panafricaine des femmes veut changer la donne. D’où le thème de cette 52e édition « Rôle des femmes et des jeunes filles dans l’éducation, les sciences et les nouvelles technologies en vue d’une renaissance africaine ». Une manière d’inciter la gente féminine à embrasser les carrières scientifiques.
« Il s’agira aussi d’amener les autorités à mettre un accent particulier sur cet aspect et à renforcer le rôle des femmes dans l’émergence d’une nouvelle Afrique », a déclaré Diallo Kama Sakiliba, secrétaire exécutive de l’OPF.
Depuis un certain temps on assiste au Mali à une évolution du taux de scolarisation des filles. Cependant rares sont ces jeunes filles qui terminent leurs études. Selon Karentao Mariam Maiga, directrice régionale de la promotion feminine à Gao, cela s’explique par plusieurs facteurs dont notamment les pesanteurs socioculturelles. « il faut développer des stratégies voir comment réellement comment elles peuvent s’intéresser à l’internet et acquérir des connaissances par rapport à la science et la technologie », ajoute la directrice la promotion de la femme à Gao.
La célébration du 31 juillet a été instituée lors du congrès de l’OPF tenu à Dakar en 1974. Elle visait à offrir aux femmes un cadre d’échanges avec les gouvernements sur les contraintes majeures qui pèsent sur les femmes.