La semaine dernière une opération de fouille a permis de saisir des armes et des équipements militaires à la Faculté des Sciences Techniques. 18 étudiants parmi les personnes interpellées ont été envoyés à la maison d’arrêt de Bamako. Face à la situation, des sociologues et pédagogues ont dégagé certaines pistes de solutions afin d’assainir le milieu estudiantin.
Le pédagogue Seydou Loua déplore «cette interpellation de certains étudiants courant cette semaine». Selon lui, ces actions ne sont pas suivies d’effet. Le pédagogue regrette que « souvent les fauteurs de troubles sont arrêtés mais quelques mois ou quelques semaines, on les relâche. Ils reviennent et commencent encore ».
Il ajoute que pour mettre un terme à cette violence, « il faut procéder à des sensibilisations ». Avant de conclure que « sans sanctions ces violences ne vont jamais s’arrêter ».
Des sociologues de leurs côtés indiquent que le respect des normes et règlements intérieurs de chaque établissements est obligatoire pour freiner ce fléau. Pour Hama Guindo, il faut des mesures fortes.
Il souligne que « vue la gravité de la situation, le personnel administratif au sein de l’université seul ne peut pas. Il faudrait que l’autorité principale intervienne à cette situation »
En attendant de mettre en application ces pratiques, les sociologues et les pédagogues appellent les étudiants à un changement de comportement.
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