Les écoles privées du Mali ont entamé ce lundi 6 novembre une gréve de 5 jours pour réclamer le paiement intégral de leurs subventions au titre de l’année scolaire 2022-2023. Les parents se disent préoccupés par ce nouvel arrêt de travail
L’annonce a été faite ce week-end lors d’une assemblée générale qui a regroupé plusieurs faîtières des promoteurs d’écoles privées. Cet arrêt de travail concerne les établissements privés d’enseignement secondaire, technique et professionnel. Le groupement des associations des promoteurs d’écoles privées agréées du Mali indique que plusieurs écoles privées n’ont pas eu leurs frais scolaires, ni leurs demi-bourses. Ses responsables expliquent que ce retard de paiement impacte beaucoup la gestion de leurs établissements.
C’est la même situation que dénonce également l’AEPAM. Il s’agit de l’Association des promoteurs d’écoles privées agréées du Mali. À l’issue d’une assemblée générale qu’elle a aussi tenu, ses responsables ont décidé de suspendre toute activité pédagogique pour une durée de 120 heures. Et selon son président Abdoulkassoum Touré, cette durée peut être reconduite au besoin.
Les grévistes réclament le paiement intégral et sans condition sur toute l’étendue du territoire des frais scolaires et autres dépenses publiques destinées aux établissements privés.
Quant aux orientations, l’AEPAM estime qu’elle n’est pas contre l’orientation des élèves dans les établissements publics. Mais elle conteste la surestimation de la capacité d’accueil dans les écoles publiques, synonyme de renvois massifs.
Mauvaise gestion de l’école
La fédération nationale des parents d’élèves du Mali se dit préoccupée par cette gréve des promoteurs d’établissements privés. D’ailleurs, son président Daouda Sacko fustige la mauvaise gestion de l’école par l’État .