De nouvelles frappes ont visé certains endroits de Kidal au nord du Mali, notamment l’ex emprise de la MINUSMA, ce mercredi matin. Ces bombardements n’auraient pas fait de victimes selon des sources locales. Mais la situation reste tendue et des déplacements de la population sont signalés dans la ville.
Circulation timide, commerces fermés dans les quartiers périphériques. Même si les marchés du centre-ville ont ouvert. L’atmosphère ce mercredi au lendemain des frappes de l’armée sur la ville de Kidal reste tout de même crispée. Des habitants pris de panique ont commencé à quitter la ville pour des localités environnantes ou la frontière algérienne, rapportent des sources locales. Deux frappes ont été effectuées ce mercredi aussi dans la matinée, selon des habitants. La première a visé un camion stationné à la périphérie Est. La deuxième a ciblé l’ancien camp abandonné par la MINUSMA et occupé depuis par les groupes armés du CSP, expliquent ces mêmes sources. Mais l’armée n’a pas encore communiqué sur ces opérations.
Dans un post sur sa page facebook, l’armée a indiqué que ces vecteurs aériens ont identifié des terroristes en possession de 2 blindés laissés par la MINUSMA. Les deux engins ont été neutralisés selon la note
Rester neutre
Mardi les groupes armés du CSP ont annoncé la mort de plusieurs civils suite à des bombardements de l’armée. Celle-ci dans un communiqué a affirmé avoir visé et détruit des objectifs terroristes.
La seule solution pour éviter une escalade des tensions c’est la reprise du dialogue entre les signataires de l’accord. C’est en tout cas l’analyse de Alhatihou Dagamaissa, spécialiste des questions sécuritaires. L’analyste demande aussi aux civils d’observer la neutralité dans ces affrontements.