Cette vague de migrants est composée majoritairement des femmes et des enfants. Ce retour volontaire a été organisé et coordonné par le ministère des Maliens établis à l’extérieur avec l’appui de l’OIM, l’organisation internationale pour les migrations.

Ils sont au total 30 hommes, 11 femmes et 28 enfants. Ces Maliens disent avoir rencontré beaucoup de difficultés en Libye. « Je ne gagnais pas d’argent. Il m’était difficile même d’avoir à manger », témoigne une migrante de retour de la Libye. « Tout ce que tu gagnes, on te le prend de force parce que tu n’as pas de papier », rapporte un monsieur.

Ces migrants maliens ont été accueillis à la cité d’accueil et d’informations des maliens de l’extérieur. Ils sont sensibilisés sur les conséquences de la migration avant de faciliter leur retour dans leurs localités respectives. « Nous les assistons et les hébergeons pendant trois jours », indique l’administrateur de la Cité. Selon Yaya Koné « Ils sont assistés par l’OIM qui prend en charge les frais de transport, une somme de 52 mille francs même pour les enfants ».

A noter qu’il est prévu un retour volontaire de 150 autres migrants du Niger le 16 novembre 2023.

Des centaines de migrants bloqués au Niger

Depuis près d’un mois, environ 300 Maliens bloqués au Niger demandent leur rapatriement au pays. Selon l’association malienne des expulsés AME, ces Maliens dont des jeunes, et des femmes vivent dans des conditions déplorables. Toutefois, Ousmane Diarra, Président de l’association malienne des expulsés (AME) affirme que des efforts sont en cours pour leur retour.