L’association des promoteurs d’écoles privées agréées du Mali a décrété du 6 au 10 novembre derniers une grève de 5 jours Le mouvement a concerné les lycées et écoles professionnelles. Selon des acteurs du domaine en plus d’avoir des conséquences sur les élèves, cette grève est un manque à gagner pour les enseignants.
De nombreux élèves rencontrés s’inquiètent des conséquences que cette grève pourrait avoir sur leurs cursus. Un mouvement qui n’est pas prêt d’ailleurs à s’estomper puisque les promoteurs d’écoles privées menacent de le reconduire la semaine prochaine après l’échec des discussions avec le ministère de l’éducation ce vendredi. Durant cette période de cessation de travail, certains jeunes élèves se consacrent aux tâches ménagères, aux activités sportives, se promener entre les grin, ou faire des recherches sur le net. « Ça peut mettre certains élèves en retard » dit un lycéen. Et une autre élève de poursuivre « nous ne pourrons pas terminer le programme et en salle d’examen il se peut qu’on nous donne des sujets qu’on a pas vus ».
Les jeunes enseignants qui ne profitent pas non plus de cette situation, s’inquiètent de l’éducation de leurs apprenants. Selon Abdoulaye Fotigui Berthé, secrétaire général du bureau des enseignants des écoles privées, il est impossible de rattraper une heure de cours perdue au cours d’une année. « Ce que nous nous perdons est moins par rapport à ce que les enfants vont perdre. Et à la fin de cette grève, l’État en payant les frais scolaires de cette année ne va pas défalquer la semaine. ce sont les enseignants qui seront privés de cette une semaine » a-t-il ajouté.
A noter que l’association des promoteurs d’écoles privées agréées du Mali a rencontré ce vendredi 10 novembre 2023 le ministre de l’éducation. Selon le secrétaire général de l’association, Boulkasoum Touré, il n’y a pas eu de satisfaction.
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