La ville de Kidal est passée depuis hier sous le contrôle de l’armée malienne. Un couvre-feu est instauré ce mercredi 15 novembre jusqu’au jeudi 14 décembre.
La décision a été annoncée par le gouverneur de la région, colonel Fodé Malick Sissoko. Le couvre-feu sera en vigueur de 20h à 06h du matin pendant un mois reconductible. Seuls les véhicules et engins des forces de défense et de sécurité sont exempt de ces dispositions précise le document.
Des partis politiques et OSC félicitent les FAMa
De nombreux partis politiques et organisations de la société civile dans le pays ont salué la reprise de Kidal. À l’international, des messages de félicitation et de soutien ont été adressées aux autorités de la transition et aux forces de défenses et de sécurité.
L’ancien Premier ministre, Moussa Mara et président d’honneur du parti YELEMA considère la prise du contrôle de Kidal par l’armée comme « une importante étape de l’installation de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire ».
Le M5-RFP, quant à lui a salué le peuple malien pour son soutien constant aux autorités de la transition. Ses responsables ont condamné la politique de deux poids deux mesures de l’ONU. Le parti Malien pour la Démocratie Sociale, félicite lui aussi les forces armées maliennes pour cette brillante victoire sur les ennemis de la paix.
Les autorités du Burkina Faso à travers un communiqué signé par le porte-parole du Gouvernement ont salué la reprise de la ville de Kidal et réaffirmé leur soutien au Mali.
Pareil pour l’Alliance des États du Sahel, qui estime que « cet événement historique marque une étape importante dans le rétablissement de la souveraineté du Mali sur son territoire ».
Des citoyens jubilent
L’arrivée de l’armée malienne à Kidal ce mardi 14 novembre 2023, a suscité une joie immense chez des citoyens à travers le pays. C’est le cas à Koro, Ansongo, Youwarou et Kayes. Au-delà de cette joie, ils conseillent aux forces armées maliennes et de sécurité de rester vigilantes et de veiller à la sécurité des personnes et de leurs biens.