L’armée malienne a repris mardi 14 novembre la ville de Kidal, après que la localité a passé une décennie aux mains des groupes armés. A Bamako comme dans toutes les régions du pays, cette nouvelle est accueillie avec joie et satisfaction. Cependant, des jeunes estiment qu’il reste encore des défis à relever.
Chez Mamadou Ibrahima Sanogo, président du Conseil Communal de Sikasso, c’est la joie qui prévaut après la reprise de la ville de Kidal par les FAMA. « Je salue l’armée malienne ainsi que les autorités de la transition pour leurs efforts. Nous en sommes très heureux en tant que Maliens », affirme t-il.
A Bankass, on demande les mêmes actions menées à Kidal. La situation sécuritaire se dégrade depuis un certain temps au centre, chose qui inquiète la population de la localité. « Les terroristes nous causent assez de dégâts aujourd’hui. Et tous les Maliens sont informés de cette situation. Pour Kidal, c’est réglé. Maintenant, nous voulons que le pays dogon soit la prochaine étape. Qu’ils fassent des efforts pour que nous puissions avoir la paix et la tranquillité », lance Amadou Yaro, membre du conseil communal de la jeunesse de Bankass.
En plus de la sécurité, l’état doit accélérer le retour des services sociaux de base et aller vers une justice sociale et ce, en mettant un accent sur l’avenir des jeunes. « Aujourd’hui, il est important que ces jeunes puissent être récupérés pour qu’ils apportent leur contribution. Parce que si cette jeunesse est laissée pour compte, on a beau continuer à vouloir rétablir la sécurité, on ne pourra pas », dit Harouna Ibatane Yattara, président du conseil régional de la jeunesse de Ménaka
En ce qui concerne le président du conseil local de Tombouctou, il s’inscrit dans la même logique. Lareiby Maiga estime que l’État doit continuer à renforcer les capacités des FAMA pour qu’elles puissent faire face aux différents défis.
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