Des enseignants ne sont toujours pas retournés à leurs postes respectifs, deux mois après la reprise des cours. Ils imputent la situation à l’insécurité.
Parmi les zones concernées on peut citer la région de Tombouctou, Nara et plusieurs localités de Mopti et Koulikoro. Le ministère de l’éducation nationale condamne cette situation. Il demande aux éducateurs de regagner leurs postes respectifs. Almougamar Ag Agaly est membre de la cellule de communication du cabinet du ministère de l’éducation estime « que les enseignants doivent se mettre dans leur rôle de citoyenneté ». D’après lui, « il y a un temps d’apprentissage » et si « l’apprentissage n’est pas fait à temps, c’est une scolarité perdue pour les enfants ».
Le manque de sécurité indexé
Le syndicat des enseignants impute la situation à l’insécurité. Selon Ousmane Almoudou, responsable syndical, plusieurs enseignants ont abandonné leurs postes à cause de la persécution et des menaces des groupes armés. « Si les enseignants ne rejoignent pas leurs postes, il faut savoir le pourquoi ». C’est l’argument que défend le syndicaliste. « Dans les zones d’insécurité où des enseignants sont menacés dans l’exercice de leur fonction, on ne peut pas pousser quelqu’un à aller dans cette zone », ajoute-t-il.
Pour rappel, plus de 1700 écoles restent fermées, depuis l’ouverture des classes, privant ainsi plus de 500.000 élèves d’aller à l’école. Cette information a été donné ce lundi, lors de la célébration de la journée internationale des droits de l’enfant.