La campagne de 16 jours d’activisme contre les violences à l’égard des femmes et des filles démarre aujourd’hui 25 novembre. Elle a lieu au Mali a un moment où les violences conjugales foisonnent.
L’initiative de cette campagne vise à ouvrir un cadre de sensibilisation sur les VBG et chercher des stratégies pour éradiquer le phénomène dans nos sociétés, expliquent des associations féminines.
Pour de nombreux jeunes, on ne peut lutter efficacement contre les violences faites aux femmes et filles si l’on ne brise pas le tabou qu’il y a autour. « Les femmes doivent briser le silence autour de la violence basée sur le genre » affirme une jeune dame rencontrée dans les rues de Bamako. Alors qu’un jeune témoigne « Aujourd’hui au Mali, il y a plein de femmes qui souffrent ». Certains jeunes préconisent la communication pour éviter qu’on en arrive à ces violences. « Rien ne vaut la communication, elle peut mieux résoudre une tension» dixit une autre jeune femme.
Pas seulement une affaire des femmes
Oumou Touré est la coordinatrice de l’association Féminisme et leadership, FemiLead au Mali. Pour elle la lutte contre les VBG est une lutte à vie à laquelle tout le monde doit adhérer. « Je ne pense pas que ça soit un travail que les dames doivent faire seules. C’est plutôt qu’est-ce qu’on doit faire » dit Oumou Touré. « On doit remettre en cause tout le système qui régit l’union au Mali. Par ce qu’il y a beaucoup de choses qu’il faut refaire notamment le système d’entente et les principes de base du mariage » ajoute-telle.
Les réseaux sociaux et les médias ont été inondés cette année par de nombreux cas de violences faites aux femmes. Dans certains cas, ces violences ont provoqué des pertes en vies humaines.
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