La journée internationale de la couverture sanitaire universelle a été célébrée ce mardi 12 décembre au Mali. Le thème de cette année est « la santé pour tous, l’heure est à l’action ». Elle intervient au Mali alors que le régime d’assurance maladie universelle peine à être opérationnel.
Après la promulgation de la loi sur le régime d’assurance maladie universelle, il y a 5 ans, les populations attendent toujours sa mise en œuvre. L’association nationale des retraités de la santé et de l’action sociale » ANARSAS », reste optimiste quant à la concrétisation de cet engagement des autorités. « On peut dire qu’il y a eu des progrès, la loi a été promulguée le 31 décembre 2018. Mais jusqu’à présent, cette loi peine à être opérationnalisée. On va échanger, réfléchir et faire des propositions pour l’opérationnalisation du régime d’assurance maladie universelle » dit Dr. Amadou Koita président de l’ANARSAS.
Les autorités réitèrent leur engagement
Les autorités de leur côté restent engagées à assurer la couverture santé universelle pour tous. Pour le ministre de la santé et du développement social, cette initiative s’inscrit d’ailleurs, en droite ligne des préoccupations des autorités maliennes. « L’un des soucis majeurs est de permettre l’accès pour l’ensemble de la population a des soins de santé de qualité à moindre coût » assure Moussa Diawara, représentant du Ministre à la rencontre. Il précise aussi que l’État s’est engagé à appuyer les mutuelles pour que « chaque citoyen puisse aller de façon progressive à la couverture santé universelle ». Les autorités assurent que les recommandations issues des travaux de cette journée, seront prises en compte.
La journée de la couverture sanitaire universelle a été instituée par l’organisation des nations unis. Elle vise à soulager les populations par une couverture sanitaire pour tous. En plus des fonctionnaires, le Mali envisage de couvrir le secteur informel estimé à 78% de la population, selon les autorités de la santé.
Au même moment 20% des personnes atteintes de Tuberculose sont victimes de stigmatisation au Mali. Cette information a été annoncée ce matin par les responsables de ARCAD-Santé Plus lors d’un atelier de sensibilisation sur la tuberculose. Selon la présidente de l’organisation, cette discrimination est l’un des facteurs d’expansion de la maladie.
Dembèlé Bintou Keita, Présidente de ARCAD- Santé plus