Ce 31 décembre marque la fin de l’année 2023 et les jeunes sont bien motivés pour ambiancer la veille du nouvel An. Cependant certains d’entre eux, affirment que la conjoncture économique peut faire défaut pour bien s’amuser et profiter de la soirée. Mais d’autres disent que cette fête est un non-événement pour eux.
L’arrivée du Nouvel An est un événement célébré par bon nombre de jeunes maliens. « Cette derrière nuit de l’année 2023 va être mouvementée », affirment certains jeunes de Bamako. Mais ils déplorent quelques difficultés. C’est le cas de ce jeune qui dit « je
ne fête pas le 31 décembre, c’est comme un jour ordinaire pour moi ».
« S’il n’y a pas d’argent, il n’y a pas de sortie », réplique un autre. « J’ai envie de partir au parc Magic avec mes amis »,
souhaite un jeune fêtard mais il regrette « le manque d’argent qui fausse ses plans ».
Fatoumata Barry est une jeune dame déplacée au centre Mabilé de Sogoniko. Originaire du centre, elle est venue à Bamako à cause de l’insécurité. Cependant, cette jeune mère
souhaite aussi célébrée cette nuit comme tous les jeunes, mais elle manque de
moyens regrette-t-elle. « Je viens de Bankass et je voudrais fêter la nuit du réveillon mais les moyens manquent », déplore la jeune dame.
« Je n’ai rien pour cuisiner, sinon j’aimerais bien fêter en famille entourer de mes enfants et de mon mari », souhaite-t-elle.
Notons que, si pour certains jeunes, ce réveillon du 31 décembre marque la fin de l’année 2023 est une occasion de réjouissance, pour d’autres, c’est un non-événement.
Ci-dessous, écoutez l’actu des jeunes en français et en langues nationale :