Le Président de la Transition s’est adressé aux Maliens à l’occasion du passage au nouvel an. La crise énergétique, la lutte « implacable » contre la corruption, la sécurité, entre autres ont été abordés par le colonel Assimi Goïta. Si pour certains politologues, ce discours est porteur d’espoir.
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Le politologue Bakabigny Keita estime que ce discours du président de la transition est celui d’un bilan. « Parmi ces actions qui ont été réalisées, il y a la tenue du référendum, les efforts du gouvernement sur le plan social avec la signature du pacte de solidarité et de stabilité » note l’observateur politique.
Pour l’enseignant-chercheur, au regard des réalisations énumérées, cette adresse est également porteuse d’espoir. « Je pense que c’est un discours porteur d’espoir parce qu’il y a de belles perspectives qui sont annoncées, mais il y a aussi des défis », affirme-t-il.
Une année de grands défis
Selon le chef de l’Etat, 2023 a été une année de défis marquée par la mise en œuvre de certaines réformes conformément aux recommandations des assises nationales de la refondation. L’année qui débute ne sera pas non plus des moindres en termes de défis. Et parmi ceux-ci, le président de la transition annonce la pacification du territoire et la mise en place d’un comité de dialogue direct inter-maliens pour la paix et la réconciliation. Un comité de dialogue direct inter-maliens pour la paix et la réconciliation sera constitué.
Une initiative saluée par l’universitaire N’Golo Diarra. De l’avis de l’enseignant à la faculté des sciences administratives et politiques « il faut toujours discuter, échanger comme le disait Boutros Boutros-Ghali, il faut savoir vivre, il faut savoir coexister, et ce dialogue sera axé sur les réalités conflictuelles inter et intra-communautaires », poursuit-il.
Les deux observateurs sont unanimes que l’atteinte de ces objectifs passera par l’union des Maliens.