La fermeture des axes routiers menant à Ménaka par les groupes armés reste en vigueur. Depuis le 10 janvier les camions ne rentrent plus dans cette ville du nord du Mali. On assiste aujourd’hui à une montée des prix des denrées alimentaires.
Les populations de Ménaka en majorité des déplacés sont toujours sous le poids des conséquences de cette fermeture des axes routiers.
Deux semaines après le blocage, les prix des denrées ont considérablement grimpé. Les 25 kilogrammes de riz, précédemment vendus à 12.500 sont actuellement cédés entre 17 500F et 21.000 F CFA.
De 2.500 F, le paquet du lait est de nos jours vendu à 3.500 F. Quant à l’oignon, le kilo est actuellement à 2500F. Le prix de litre de l’essence a atteint 1500f.
Selon des commerçants, ces prix peuvent encore monter si des solutions ne sont pas trouvées dans les jours à venir.
En attendant, la société civile et les autorités de la région multiplient les rencontres pour décanter la situation.
Comment réagissent les populations à cette situation ? Sur place à Ménaka, on interpelle les commerçants et les autorités en vue de trouver une solution.
Abdoulaye Hamani est du conseil communal des jeunes de Ménaka.