Des partis politiques réagissent au retrait annoncé du Mali, du Niger et du Burkina de la CEDEAO. Si d’aucuns se félicitent de cette décision prise par les autorités de ces trois pays, d’autres s’inquiètent de ces conséquences éventuelles sur les populations.
Le parti Convergence pour le Développement du Mali qualifie cette décision de regrettable. La CODEM affirme ne pas être surprise pour autant. « C’est vraiment une décision regrettable, on sait l’état de solidité des finances , pour nous c’est suicidaire ça n’apportera absolument rien de bon pour les populations », prédit Alassane Abba, secrétaire général du parti
Pour lui, cette sortie de la CEDEAO a d’autres objectifs. « qu’est ce qu’ils nous proposent, c’est ça le problème. Pour les élections, ils savent qu’ils sont attendus , et c’est la seule façon de tourner la page de la CEDEAO , c’est une façon d’avoir les mains libres et de tenir les élections quand ils le voudront »
L’Union pour la Sauvegarde de la République, un autre parti politique est en phase avec cette décision des chefs d’État malien, nigérien et burkinabé.
Son président Nouhoum Togo soutient que « la CEDEAO c’était l’intégration Africaine , le développement économique, politique et sécuritaire, ils ont carrément laissé tomber cette vision ». « nous supportons cette vision des trois pays, çela va nous permettre de travailler pour que nous puissions sortir de tout ça, c’est concret et c’est des arguments à prendre au sérieux », dit-il confiant.
Rappelons que le Mali fait partie des membres fondateurs de la CEDEAO crée en 1975. Après 49 ans de présence, le pays décide de se retirer donc de l’organisation.